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Et non ! Finalement, Stalingrad n'est pas tombée.
Et la fin de l'année 43 n'est pas "une victoire de l'Europe".
C'est au contraire le début de la fin pour l'Allemagne nazie.
Depuis la déstalinisation, Stalingrad s'appelle Volgograd.
Il ne reste rien de la ville d'avant guerre. Seuls subsistent un arbre, le mur de la maison de Pavlov, et la carcasse d'une minoterie.
Le musée de la défense de Stalingrad
rappelle les terribles souffrances de cet hiver 43.
Un "panorama" fait revivre les moments clés de la bataille.
La ville a été reconstruite en quinze ans.
Aujourd'hui, le centre est quadrillé par de larges avenues,
et une belle perspective mène jusqu'aux rives de la Volga.
Mais on ne peut pas oublier l'année 1943.
Mamaiev Kourgan (la "mère patrie"), gigantesque statue de béton,
étend sur la ville son glaive protecteur.
Arrivée à Astrakhan, dernière ville sur la Volga.
C'était le jour de la fête de la marine russe.
Navires de guerre décorés et parades navale et aérienne.
Ces démonstrations militaires
ne perturbaient en rien la paisible atmosphère
des quais de la Volga, à l'heure de la promenade du soir.
En son centre, Astrakhan n'a pas gardé beaucoup de traces de son caractère cosmopolite d'autrefois, ni dans son peuplement, ni dans son architecture. Son kremlin mérite cependant une visite.
La steppe : De Volgograd à Astrakhan, la route traversait déjà ces immenses plaines d'herbe jaunie, mais, entre Astrakhan et Elista, on pourrait vraiment se croire en Mongolie.
Elista est la capitale de la république kalmouke.
Les Kalmouks sont bouddhistes. On ne doit donc pas s'étonner d'y trouver un grand temple à la place d'une cathédrale orthodoxe.
Les kalmouks sont arrivés de Mongolie au XVIIème siècle, mais leur installation n'avait rien de guerrier. A Elista, on trouve des portraits du Dalaï Lama et non de Gengis Khan, et les abribus ont des airs de pagode.
Les Kalmouks ont été persécutés à plusieurs reprises.
La plus terrible punition a été la déportation collective en Sibérie en 1945. Un monument commémoratif rappelle ce douloureux passé.
Elista a une autre paticularité : la ville se veut la capitale mondiale des échecs. La "city chess" qu'on y a construite est toutefois un peu délirante, et les parties jouées dans la rue sont plus sympathiques.
A Pyatigorsk, nous approchons enfin du Caucase.
Pourtant, pour l'instant, on n'aperçoit que des volcans qui semblent isolés dans la plaine.
100 kilomètres plus loin, nous voici au pied du Grand Caucase.
Le poste frontière de Verkhniy Lars est le seul point de passage ouvert vers la Géorgie.
Quelques heures plus tard, les formalités accomplies aux check points russe et géorgien, nous entrons dans la gorge du Darial.
Ce défilé, c'est la Géorgie !
Sud de la Russie : de Volgograd à la frontière de Géorgie.