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Départ de Tbilissi vers le sud et la frontière arménienne.
Nous prenons la route qui passe par le haut plateau de Djavakhetie.
Très vite, nous plongeons dans un univers très buccolique.
La campagne est principalement constituée de vastes prairies.
C'est la saison des foins et les paysans s'activent à la faux et au râteau.
Le travail n'est pas plus mécanisé qu'à l'époque... des Géorgiques.
Il y a peu d'autres cultures à part celle de la pomme de terre.
Le cheval semble encore très utilisé pour tous les travaux des champs.

L'activité pastorale est également importante.
On croise de nombreux troupeaux.
L'apiculcure est aussi très pratiquée.
Ce qui nous a plu, surtout, tout au long du parcours de ce plateau :
les meules de foin faites à la main. Elles occupent et dessinent les paysages, dans une véritable composition picturale.
Il y a plusieurs lacs sur le plateau.
Ils sont grands et beaux mais l'accès au rivage n'est pas toujours facile.
Quant aux villages, ils ont les pieds dans l'eau.
Les rues serpentent entre les maisons et ne sont pas goudronnées.
On peut y passer mais guère y stationner.
Les bouses de vaches sont récupérées et séchées en briques.
Celles-ci peuvent servir à surélever des murets mais elles sont surtout utilisées comme combustible pendant l'hiver.
Une activité traditionnelle que l'on retrouve même dans les villes :
la cuisson du pain à plat dans ces grandes jarres.
Le pain est délicieux en Géorgie.
En bas du plateau, nous repartons un peu vers le nord dans le canyon de la Koura, puis grimpons de nouveau jusqu'à Bakouriani, dans un paysage de type alpin. Coucher de soleil au dessus des sapins.
Redescente vers le sud.
La forteresse de Khervissi garde l'accès de la Djavakhétie depuis l'antiquité.
Elle aurait vu passer Alexandre le Grand.
Plus loin dans la vallée,la cité troglodyte de la reine Tamar.
Vardzia fut une ville importante et une capitale religieuse, culturelle et politique au XIIème siècle.
Un sentier bien aménagé permet de parcourir le site, ses habitations et l'église de l'Assomption aux fresques célèbres.
De là haut, belle vue sur la vallée
On peut aussi s'enfoncer les galeries qui font communiquer les grottes à l'intérieur de la falaise. Très ludique...

Le lendemain, nous sommes réveillés de bonne heure par des groupes qui viennent phographier la ville depuis l'autre rive de la Koura.

Il faut dire que, pour notre dernière étape en Géorgie, nous avons trouvé un bien beau bivouac. La vue est fantastique depuis le camion.
Mais le voyage continue. Allez ! en route pour l'Arménie.
Géorgiques : photos de la Géorgie méridionale... et rurale